correspondant agoravox

vendredi 25 septembre 2015

CHATEAU DU MARAIS : Le HUREPOIX et le SECOND EMPIRE au menu des Journées du Patrimoine 2015.

Les Journées du Patrimoine au château du Marais, les 19 et 20 septembre ont d'abord permis au public de visiter librement et à un tarif un peu inférieur le musée Talleyrand, qui évoque le souvenir des  propriétaires et des hôtes illustres du Marais à diverses époques, et d'admirer l'imposant château de style Louis XVI et le vaste parc, ses belles perspectives, et ses curiosités telles que la glacière, le souterrain qui dit-on va jusqu'à Montlhéry, ou encore le moulin.

NOS IMAGES DU  HUREPOIX A L'HONNEUR.

Samedi 19, une assistance nombreuse se pressait à 15h dans le grand salon du château pour visionner le diaporama "IMAGES DU HUREPOIX" . Le sujet avait paru à Mme de Bagneux, propriétaire du Marais, adapté à une Journée du Patrimoine. Le Hurepoix est une région géographique correspondant à la majeure partie de l'Essonne et à une frange sud est des Yvelines. Ce montage de 17 minutes sur fond de musique classique, qui comprenait 194 clichés tirés de notre blog CHARMES MECONNUS DU HUREPOIX (www.jmsattohurepoix.blogspot.com ), avait été jugé  digne du grand Salon du château! C'est le fruit de cinq années passées à sillonner le Hurepoix appareil photo en mains. Je


Le temps des coquelicots : mer rouge à Angervilliers. JMS.

 m'étais en effet lancé le défi, comme je l'avais fait précédemment pour la ville des Ulis, de mettre en
évidence les beautés d'une région de plateaux qui peut paraître à première vue un peu monotone. Le montage, réalisé donc selon des critères esthétiques plutôt que dans une intention didactique, était organisé selon différents thèmes ("Arbres"," campagne du Hurepoix au fil des saisons", "Sur le plateau", "Châteaux et parcs" par exemple). Certains sites photographiques fétiches étaient privilégiés


Le château du Marais à la lumière du soleil couchant en septembre. JMS.

(les étangs de Saclay, le plateau de Gometz la Ville, l'église de Boullay les Troux, le château du Marais et la perspective de sa pièce d'eau par exemple), dont j'aime capter les variations d'atmosphère et de lumière en fonction des moments de la journée ou des saisons. D'autres projections étaient prévues toutes les  demi-heures.(1)
Remerciements à Didier Climens qui a réalisé le montage musical et au jeune Dan pour son assistance technique.

                                                                  Cliquer sur la carte pour l'agrandir.

SOUS LE SIGNE DU SECOND EMPIRE.

Dès le samedi, on vit  de beaux messieurs en frac et de belles dames en robes à crinolines  parcourir les allées du parc et nous ramener au temps des bals du Second Empire. La compagnie Calèches et Crinolines de Longjumeau, habituée des Journées du Patrimoine au Marais, en reconstitua d'ailleurs
un, de bal , dans la salle Courlande du musée, au grand plaisir des spectateurs présents, qui sont tombés sous le charme.


                                                    Un bal du Second Empire reconstitué.

Dimanche, dans le grand salon, une des fameuses "conférences du Marais" était prévue, pour la première fois pendant les Journées du Patrimoine. Son sujet nous ramenait au second Empire, puisqu'il s'agissait d'évoquer : " L'Impératrice Eugénie, ses dames d'honneur et ses Dames du palais".
Georges LEFAIVRE, le conférencier, Membre de l'association" Les Amis de Talleyrand", traitait  là un sujet qui lui tenait à cœur, car il a un lien familial avec  la marquise de Las Marinas, une des dames d'Honneur représentées dans le fameux tableau de Winterhalter, peintre officiel de Napoléon III "L'Impératrice Eugénie et ses dames d'honneur"." La sœur de la marquise est mon arrière grand mère", confia-t-il à l'assistance nombreuse qui avait rempli le grand salon. Le conférencier évoqua le destin parfois chaotique d'Eugénie de Montijo, née à Grenade le jour d'un tremblement de terre


                        L'impératrice Eugénie entourée de ses dames d'Honneur -Winterhalter
La princesse d’Essling, grande maîtresse, à sa droite, la comtesse de Bassano, dame d’honneur, à sa gauche, et de g à dr la baronne de Pierres, la vicomtesse de Lezay-Marnésia, la comtesse de Montebello, la baronne de Malaret, la marquise de Las Marismas et la marquise de La Tour Maubourg.                              
(mauvais présage?), son mariage d'amour avec celui qui allait devenir Empereur des français,son admiration pour Marie-Antoinette, son influence politique parfois critiquée, par exemple dans le déclenchement de la guerre du Mexique,...La mort du prince impérial, victime des zoulous, et ses déboires conjugaux, assombrirent la suite de sa vie. Le grand salon du château était bien le cadre qu'il
Mélanie Renouard de Bussières, comtesse de Pourtalès
"L'une des perfections de la Cour".

fallait pour faire réapparaître parmi nous, grâce au talent du peintre Walterhalter, les figures toutes plus séduisantes les unes que les autres des dames d'honneur de l'Impératrice et de ces autres dames , proches d'elle, qui avaient nom  Mélanie Renouard de Bussière, comtesse de Pourtalès ("L'une des perfections de la Cour"), la princesse de Metternich, la duchesse de Morny, Mme Rimsky-Korsakov, la princesse Anna Murat, la baronne de Bourgoing, la  comtesse de Castiglione, Louise de Caraman-Chimay, la marquise de Gallifet, Sophie de Castellane... Beautés d'un temps que le temps a emportées, femmes d'influence aussi à leur époque , que Georges Lefaivre a fait surgir de l'oubli en évoquant leur personnage. Cela avait quelque chose d'émouvant.
Dehors, dans le parc, on pouvait croiser encore ce dimanche  des personnages costumés  qui nous entretenaient  dans l'illusion d'un voyage dans le temps.
JMS

(1) On peut trouver d'autres images du diaporama sur le site du journal Le Parisien  qui  a consacré un bel article à nos clichés (voir:  http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2015/09/un-magnifique-article-dans-le-parisien.html) ou en consultant le blog "JMS Photographies"  (www.jmsphotographies.blogspot.com ).Voir la série ARBRES et CHATEAU DU MARAIS.


Journées du Patrimoine 2015:

A VOIR AUSSI:

*Découverte du château de BRUYERES LE CHATEL exceptionnellement accessible au public.
Voir : http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2015/09/le-chateau-de-bruyeres-le-chatel.html

 * Le parc à l'anglaise du château de MEREVILLE, qui fut le plus beau d'Europe en son temps, enfin accessible au public.
Voir: http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2015/09/mereville-le-parc-du-chateau-enfin.html

* Un très bel article dans LE PARISIEN sur les IMAGES DU HUREPOIX présentées au château:
Voir: http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2015/09/un-magnifique-article-dans-le-parisien.html
* D'autres images du DIAPORAMA sur le site internet du PARISIEN:
http://www.leparisien.fr/le-val-saint-germain-91530/en-images-durant-5-ans-jean-maurice-sattonnay-a-photographie-le-hurepoix-18-09-2015-5104825.php


jeudi 24 septembre 2015

Le château de BRUYERES LE CHATEL exceptionnellement ouvert à la visite le 19 septembre.

A l'occasion des Journées du Patrimoine, la municipalité de Bruyères le Chatel, qui vient d'acquérir pour 2,5 millions d'euros le château historique de la commune, a proposé le 19 septembre dernier une opération PORTES OUVERTES au public.
Longtemps inaccessible parce que lieu privé, il appartenait depuis 1958 à une association qui s'occupait de jeunes garçons infirmes gérée par l'ordre hospitalier des frères de  Saint Jean de Dieu.

 
Tourelles et poterne du XIVe siècle.

Un passé prestigieux.
Ce château a un passé prestigieux : c' était une place forte stratégique importante au Moyen-Age, Saint-Louis y aurait séjourné , ainsi plus tard, au début du XIXe siècle, de la duchesse d'Angoulème , fille de Louis XVI, du temps qu'il appartenait au baron Charlet;"secrétaire des commandements" de la duchesse.
Dès le 11e siècle , une forteresse fut édifiée sur un site occupé à partir du VIIe siècle par un monastère de femmes. Du château médiéval d'antan, il ne reste que la poterne , où l'on distingue encore les traces de la herse d'un ancien pont levis, et les tourelles : ces deux éléments datent du

                                                  
                                             Le château surplombe un parc de 94 hectares.

XIVe siècle. Du monastère primitif ne reste que le chœur de la chapelle. Des restaurations intervenues au cours des XVIIIe et XIXe siècles ont permis de préserver ces éléments. Au fil du temps, les propriétaires  successifs ont beaucoup transformé le château, et l'essentiel du corps de logis est récent, sans doute du XIXe.
Le château est construit sur une terrasse qui surplombe un vaste domaine de 94 hectares. Le parc, qui demande à être sécurisé, n'est pas encore ouvert au public.

Le joyau du château: la chapelle.

Les visiteurs ont pu , après avoir pénétré dans un hall d'entrée de style XIXe, découvrir les différentes pièces, pour l'instant à peu près vides, de l'édifice, réparties sur deux niveaux : la salle à manger et la cuisine d'abord, où des boissons étaient proposées par les organisateurs. Dans telle pièce, des tableaux encastrés dans les murs étaient encore en place, dans telle autre une belle décoration de fleurs de lys
 
 
Dans la chapelle: une magnifique cheminée sculptée.

 
Dans la chapelle: scène de chasse au sanglier.
 
sur fond bleu était visible. Mais c'est la chapelle qui a suscité le plus d'intérêt chez les visiteurs: ses décorations sculptées, et notamment sa belle cheminée sculptée, ses peintures murales représentant dans un style très médiéval des scènes de chasse, son lavabo de style oriental, une sorte de stèle gravée commémorant la bataille de Montlhéry entre Louis XI et un seigneur rebelle ont notamment retenu l'attention.

La municipalité mène actuellement une réflexion concernant l'utilisation possible de ce vaste site, qu'il faut aussi rentabiliser pour que son entretien ne pèse pas trop sur les finances communales.

JMS

* VOIR LA VISITE COMPLETE DU CHATEAU sur notre site CHARMES MECONNUS DU HUREPOIX:
http://jmsattohurepoix.blogspot.com/2015/09/a-la-decouverte-du-chateau-de-bruyeres.html







samedi 19 septembre 2015

UN MAGNIFIQUE ARTICLE DANS LE PARISIEN SUR NOS IMAGES DU HUREPOIX.

Dans son édition du samedi 19 septembre 2015, le journal  LE PARISIEN (édition de l'Essonne) a fait honneur à nos images du Hurepoix, à l'occasion de la présentation prévue sur ce thème d'un diaporama  dans le grand salon du CHATEAU DU MARAIS.
3/4 de pages consacrés à nos modestes travaux d'amateur et pas moins de cinq photos publiées, grand merci à la rédaction et notamment à la journaliste Isoline Fontaine pour son empathie et son traitement généreux du sujet!

Voici une reproduction de la page du Parisien avec l'article :

 
 
Le texte de l'article:
 
 
* article et photos présents aussi sur le site du Parisien :

l'article d'Isoline FONTAINE sur le site du Parisien
http://www.leparisien.fr/le-val-saint-germain-91530/essonne-ce-photographe-traque-les-charmes-caches-du-hurepoix-18-09-2015-5104267.php


petit diaporama sur le site du parisien:
http://www.leparisien.fr/le-val-saint-germain-91530/en-images-durant-5-ans-jean-maurice-sattonnay-a-photographie-le-hurepoix-18-09-2015-5104825.php
 
* UN NOUVEL ARTICLE SUR NOS IMAGES DU HUREPOIX dans la presse départementale:
 
 ARTICLE PARU DANS LE N°2 de L'ACTU DU CANTON DES ULIS édité par le département de l'Essonne (décembre 2015-Janvier 2016):


   Un détail me chiffonne: le titre. Pour moi, le H de "HUREPOIX" est aspiré, on ne devrait pas dire l'œil " de l'Hurepoix", mais l'œil "du Hurepoix". Je me trompe?
JMS
 
 

vendredi 18 septembre 2015

MEREVILLE: le parc du château enfin accessible au public.


Le fameux parc à fabriques créé au XVIIIe siècle par le marquis de Laborde, le plus beau d'Europe en son temps, que le département  de l'Essonne a acquis et qu'il s'emploie à réhabiliter, car il avait été laissé à l'abandon, et même dégradé, par ses anciens propriétaires, est enfin accessible au public plus régulièrement. Plusieurs visites guidées y ont été organisées en juillet et aout, et le seront lors des Journées du Patrimoine, les 19 et 20 septembre. On peut , si l'on forme un groupe, s'adresser pour une visite à l'office de tourisme d'Etampes (tel 0169926900).
Le 29 août dernier, nous avons pu suivre une visite qui nous a permis de découvrir le château et le parc, envahi par une végétation incontrôlée.


Nous découvrons tout de suite, à droite de l'entrée et en surplomb, le château. Volets fermés et vidé de son contenu paraît-il, il a l'air cependant intact. Construit en 1768 pour Jean Delpech, un conseiller du roi, sur les ruines d'un ancien château médiéval, il a été acquis en 1784 par Jean Joseph Laborde, obligé de céder son château de La Ferté Vidame au duc de Penthièvre, qui lui même avait dû céder Rambouillet à Louis XVI. Laborde, qui a acquis une immense fortune grâce au commerce transatlantique, et qui fut fermier général (1759-1767) , devient marquis en compensation. Il fait remanier le château par Jean-Benoît-Vincent Barré l'architecte par exemple du château du Marais (Essonne). Laborde y tint salon, jusqu'à sa mort sur l'échafaud en 1794. Son épouse récupéra le château en 1796. Elle y reçut ainsi Chateaubriand, pour qui le domaine de Méréville était "un oasis romantique",  où il retrouvait Natalie de Noailles, la fille de Laborde, avec qui il eut une liaison qui dura 10 ans. Mme Vigée-Lebrun par exemple y vint aussi.


Une visite guidée du parc, qui durera 2h, commence alors, en présence ce jour là d'une caméra de TF1.


Depuis le château, on peut contempler en contrebas le vallon, d'une superficie de 90 hectares, parcouru par les méandres de la  Juine , dont le cours a d'ailleurs été détourné par Laborde.Il fit réaliser dans ce site, par 400 ouvriers, un parc à l'anglaise, orné de nombreuses fabriques décoratives. Il eut recours à deux architectes successifs : François-Joseph Bélanger, l'architecte du comte d'Artois, qui avait conçu Bagatelle et la Folie Saint-James; il fut ensuite remplacé par Hubert Robert, peintre et décorateur du Roi: c'est lui qui réaménagea les Bains d'Apollon à Versailles, et créa pour Marie-Antoinette le Hameau de la Reine et la laiterie de Rambouillet. Celui-ci concevait ses créations comme des tableaux, qu'il peignait d'ailleurs avant de les réaliser concrètement.


La visite se poursuit en descendant au fond du vallon.


On y découvre une première rocaille artificielle, qui dissimule l'entrée d'une glacière.


Devant le pont de roches: c'est une des fabriques encore en place. Il a été conçu par François-Joseph Bélanger.


Ici une belle perspective a été créée, avec le château en arrière plan. Le pont de roches s'est enfoncé dans le sol par rapport à sa conception initiale , de même que les grottes adjacentes, ce qui provoqua le renvoi de Bélanger! On aperçoit aussi des blocs de grès apportés de Fontainebleau, aux formes noueuses.


Il manque l'étage supérieur du moulin du pont, de conception monumentale et très classique , à l'antique, imaginé lui aussi par Bélanger. La partie haute a brûlé en 1980. Laborde et sa femme venaient parfois habiter l'étage.


Près du moulin, ce qui reste de sa roue à aube.


Ce pan de mur enfermé dans des échafaudages est tout ce qui reste du colombier . Il devait appartenir à un ensemble comportant une ferme.


Voici à quoi ressemblait l'élégant colombier conçu par Hubert Robert.


Ici est l'emplacement de la laiterie d'Hubert Robert , dont la façade a été transportée dans le parc de château de Jeurre. A la fin du XIXe siècle, lors d'une liquidation des biens, le comte de Saint-Léon, propriétaire de Jeurre , a acquis plusieurs fabriques de Méréville (la laiterie, le Temple de la Piété Filiale, la Colonne Rostrale, le Cénotaphe de COOK,  la fontaine au mufle de lion) et les a installées dans le parc de son château, où l'on peut toujours les voir (voir notre article sur Jeurre: http://jmsattohurepoix.blogspot.com/2013/07/le-chateau-de-jeurre-morigny-champigny.html  ). 


Sur cette photo prise à Jeurre, on aperçoit la façade de la laiterie d'Hubert Robert qui a été transportée là.


A l'arrière de la façade, avait été construite à Méréville une grotte (qui n'existe pas à Jeurre), refuge à la fraîcheur bienfaisante, qui communiquait avec plusieurs petites pièces. L'espace situé ci - dessus en arrière plan était occupé par le lac, aujourd'hui en grande partie asséché. A l'époque, comme à Jeurre aujourd'hui, la laiterie se reflétait donc dans le miroir d'eau qu'il constituait.


Une vue du lac à proximité, en grande partie asséché et envahi par la végétation. Il serait question de le remettre en eau.


Nous traversons ensuite le parc en direction d'une hauteur qui semble très rocheuse.


Sur la gauche, la silhouette du château se dessine en surplomb.


Au passage, on peut apercevoir différents ponts, en piètre état aujourd'hui, et parfois impraticables.
Il y a une vingtaine de ponts, tous différents.


Celui-ci va nous permettre de franchir un bras de la Juine.


Les roches accrochées à la pente ont été apportées sur le site; on retrouve ici des grottes artificielles , qui forment un couloir rocheux le long de la pente. L'idée d'un tel aménagement aurait été inspiré à Laborde par sa jeunesse pyrénéenne, au pays basque. Les visiteurs peuvent apercevoir subrepticement, sur ces hauteurs, des chevreuils.


Ici, poésie des ruines oblige, deux départs de pont volontairement inachevés sont observables de chaque côté de l'entrée de ce petit val. A l'origine, une passerelle reliait les deux côtés...


... comme on le voit sur ce tableau d'Hubert Robert.


                                                           Visite du couloir rocheux.


Des ouvertures permettaient de "cadrer", pour l'observateur, des visions successives du parc.


Nous avons gagné ici le sommet de la colline aux rochers.

Un plan général du site permet au visiteur de se repérer.
(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)


Vue générale depuis le sommet de la colline. A l'horizon se profile la tour Trajane, inspirée par celle de Rome.


Un château (postérieur à l'époque de Laborde) et la tour Trajane (33 m de haut, 199 marches à monter pour parvenir au sommet) ferment la perspective à l'autre bout du parc. La tour était installée dans le "petit parc" de 10ha qui complétait le domaine sur le plateau dominant la vallée de la Juine. Une zone aujourd'hui construite. 


Sur la colline, on peut observer la trace de l'emplacement du temple de la Piété filiale, aujourd'hui à Jeurre. D'abord placé en bas, près des grandes cascades, il s'enfonçait dans le sol meuble. Il a alors été réinstallé au sommet de la colline.


Le temple de la Piété filiale, à Jeurre. Magnifique construction à l'antique, dédiée à Natalie, la fille de Laborde. Il contenait à l'origine un buste d'elle, réalisé par le grand sculpteur Pajou.


Toujours sur les hauteurs, un peu plus loin, on a une vue plongeante sur l'ancien potager de Laborde, compartimenté par des murs destinés à accueillir des arbres en espaliers. Au fond, ce qui reste de la maison du jardinier en chef.


Une vue du potager encore en activité.


Nous redescendons en direction du château.
Ce curieux édifice est la maison de la pompe qu'actionnaient des chevaux.


Un peu plus loin, nous découvrons une orangerie et la ferme suisse (composée d'une vacherie et un colombier) édifiés en 1824 par le comte de Saint-Roman, un des propriétaires du domaine après les Laborde, qui a tenté de  lui redonner un certain lustre.


                                                         La ferme suisse et l'orangerie.


On se dirige ensuite vers la sortie du domaine par une belle allée d'arbres.


Un dernier regard sur le château...


La maison du gardien vient d'être rénovée.

A JEURRE aussi...


Le cénotaphe de Cook, dédié au grand navigateur.


La Colonne Rostrale, construite en hommage à ses deux fils, Edouard (1762-1786) et Ange Auguste (1766-1786), tués près de Vancouver lors d'une expédition de La Pérouse . Elle était à l’origine bâtie sur une petite île, au cœur du grand lac.

Un coup d'œil sur le village.

Situé à 16km au sud d'Etampes, cette bourgade de plus de 3000 habitants, qui se proclame "capitale du cresson" est déjà dans la Beauce. Mais elle bénéficie du cadre verdoyant de la vallée de la Juine qui contraste avec le plateau dénué d'arbres de la région. Dès le Moyen-Age, Méréville était une chatellenie et avait un seigneur (familles de Villebéon, du Puiset, vicomtes d'Etampes, puis famille de Linières jusqu'au XVe s. Au XVIe la famille de Reilhac prend le relais, de 1456 à 1567. De 1567 à 1784, de nombreux châtelains se succèdent à la tête de la seigneurie, les Monstiers-Mérinville, Delpech, Bertin et La Tour-du-Pin, avant l'arrivée du marquis de Laborde...


Une superbe mairie au bout d'une belle perspective...


La mairie.


Une rue de Méréville.


Une magnifique halle datant de 1511, édifiée par Bertrand de REILHAC, le seigneur de l'époque.Ses proportions sont vastes (40 m x 18 m). Sa charpente et ses 4 rangées de piliers sont en chêne. L'ensemble repose sur des socles de pierres.


et un ancien lavoir (restauré) au bord de la Juine. Il jouxte le parc du château , à proximité du moulin de Belanger. Il fait partie des constructions de l'époque Laborde.